Histoire du Bingo

Le Bingo se caractérise par sa très grande simplicité et il s’agit très certainement d’un des jeux de casino en ligne les plus faciles d’accès. Par ailleurs, il est l’un des plus agréables et distrayants et invite au rassemblement et à la liesse populaire. Au Canada, il remporte aujourd’hui un succès incontestable, autant dans les salles communautaires que sur le web. Mais comment en est-on arrivé là? Quelles sont les étapes de formation de ce jeu si célèbre et, surtout, de quelle manière a-t-il su s’imposer d’un océan à l’autre puis dans le monde entier?

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Les débuts du Bingo

Le Bingo s’apparente fortement au Loto puisqu’ils utilisent tous deux des numéros. C’est en Italie, dans les années 1530, qu’une loterie appelée « Lo Giuco del Lotto » fait son apparition. D’après certains experts, cette loterie partage de nombreux points communs avec le Bingo. Le succès est au rendez-vous, offrant aux gens de l’époque un divertissement hors de leur routine quotidienne. L’Église catholique s’y oppose toutefois fermement et tente à plusieurs reprises de faire cesser les parties. N’ayant pas réussi à en interdire la pratique, le jeu s’exporte à travers l’Italie et prend de l’ampleur partout en Europe à partir des années 1770, avant de gagner l’Amérique du Nord. Au Canada, il se popularise surtout au 20e siècle dans les paroisses, les salles communautaires et la Légion, souvent à des fins caritatives. La pratique sera ensuite encadrée par les provinces à partir de la fin des années 1960, lorsque le Code criminel est modifié pour permettre les jeux de bienfaisance et les loteries provinciales.

Comment le terme Bingo est-il apparu ?

À New York pendant l’entre-deux-guerres, le jeu est remis au goût du jour par un vendeur nommé Edwin Lowe, qui avait effectué de nombreux voyages en Europe. À l’époque, les Américains connaissent la loterie sous le nom de Beano. Les joueurs employaient ce terme en référence aux haricots (beans en anglais) utilisés sur les cartons : un haricot était placé sur la case du numéro tiré. Lowe rebaptise le Beano — qui devient le Bingo — et organise des parties aux quatre coins de la ville.

D’après les dires de plusieurs joueurs de l’époque, cette nouvelle appellation lui serait venue après qu’il eut entendu des personnes s’écrier « Bingo! » à la suite d’une victoire. Jugeant le terme plus « vendeur », le nom s’impose et demeure aujourd’hui celui que nous employons pour désigner ce jeu.

Le Bingo d’aujourd’hui

Oui, le Bingo a quelque peu évolué. Au Canada, on trouve des salles spécifiques pour cette activité et, surtout, un encadrement provincial qui autorise les événements de bienfaisance et les centres de divertissement dédiés. Ce qui change véritablement la donne, c’est l’essor d’Internet : selon la province, il est possible de jouer sur des plateformes en ligne autorisées et de se connecter à un réseau mondial pour jouer avec des personnes qu’on ne voit même pas. Le progrès permet de belles choses, non?